samedi 4 décembre 2010

Première sortie hors-Ouagadougou

Que d'émotions! Pour organiser tout ça, ce fut comment dire à l'africaine. Samedi soir 21 h (pour la sortie le dimanche) rien n'était encore sûr... Mais au final tout a bien fonctionné même si Ouretou, la femme d'un de mes cousins en Suisse, n'a pas pu se joindre à nous, car elle devait garder ses animaux.

Bref départ fixé à 8h30 avec Eléonore et Antoine, départ effectif à 9h00 ... en ayant le sentiment de passer pour une inculte puisqu'on n'a pas été au culte.

On a fait les déplacements en 4x4. J'avais demandé à Ouretou s'il était possible d'avoir quelqu'un pour conduire car je ne me sentais pas de conduire en Afrique. Au final, je pense que j'aurais été moins tendue de conduire moi-même. Je ne suis pas sûre que le chauffeur avait vraiment son permis. Ce fut vraiment la touche « africaine » dans le sens chaotique de la journée. A chaque fois qu'il était au volant, je n'étais pas rassurée mais on est en vie c'est l'essentiel. Deux mésaventures principales... premièrement, la panne sèche... on était presque arrivé à destination en pleine brousse) lorsque la voiture s'arrête panne sèche et là le chauffeur nous dit que en fait il aurait fallu remettre de l'essence... grand moment... on descend de la voiture en se disant que ça risque d'être quelque chose pour trouver de l'essence... au passage, quelques contacts avec la population locale qui cultive des arachides... et au final, on a marché bien 300 m avant de trouver de l'essence: coup de bol...

deuxièmement, la perte du pare-choc... vers 13h, on s'arrête pour manger quelque chose à Kokologho, le chauffeur fait une marche arrière et se prend un gros trou ainsi qu'un pneu de tracteur. Du coup, le pare-choc avant s'éclate... on l'a mis dans le coffre pour le reste de la journée et en arrivant, on a prévenu Ouretou mais ça n'avait pas l'air de la surprendre outre mesure... ici tout se répare rapidement mais pour combien de temps, ça c'est une autre affaire...

Malgré les mésaventures de voiture, tout le reste s'est parfaitement déroulé et c'était très sympa.. Le matin, on a été voir les crocodiles sacrés. C'était assez impressionnant d'aller si près d'eux sans qu'ils bougent. On a aussi vu la brousse, le village de Bazoulé, les baobabs... Ensuite on a visité une rizière et les cultures alentours: c'était vraiment beau et ça changeait de la ville. On a aussi vu des tortues et un artisan tissant le coton. Bon c’était bien touristique comme visite et pas très proche de la population… on avait vraiment l’impression d’être les richtou à qui il faut faire plaisir pour qu’ils reviennent… PICT0028 PICT0035

 

 

 

 

 

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                                                  je vis dangereusement n’est-ce pas? :)

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âme sensible s’abstenir!

le pauvre petit poulet (utilisé pour faire sortir les crocodiles de l’eau) a vu sa vie rapidement écourtée par son ami le croco…

 

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Village de Bazoulé (à côté des crocos)

en fait les activités de tourisme permettent au village de se développer (école, puits,…)

Après la visite des crocos, on a été en direction de Kokologho pour visiter le palais du chef mossi . Comme les visites ne commencent pas avant 15h, on a été mangé local; riz zoumbala. Ensuite, nous avons été nous reposer sur une « terrasse ». Petit détail croustillant: à côté de la terrasse, il y avait un gros congélateur avec l'inscription: le surgelé à votre portée. La température avoisinant les 35 degrés c'était assez comique...

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Grenier à mil :

(en attendant le début de la visite du palais…)

Dans les villages, les familles les construisent pour conserver le mil (plante apparentée au blé). Chaque ethnie (environ 60 au Burkina) a une manière particulière de construire son grenier; ici c’est pour les mossi.

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