mercredi 9 février 2011

“Si on a le ventre plein, on peut penser à se divertir. Mais si on a le ventre vide, on ne peut que penser à le remplir”

Les divertissements sont assez rares dans le quotidien de la plupart des Burkinabés. Déjà dans les villages, il n’y a pas grand-chose pour se divertir, à part le bistrot du coin… (c’est un peu comme les coins perdus du Valais…avec tout l’amour que j’ai pour les coins perdus du Valais). A Ouagadougou, par contre, il y a énormément de divertissements; comme dans une grande ville européenne (ciné, concerts, magasins, musée, expositions,…). Toutefois, le concept même de divertissement est inconnu pour beaucoup de Ouagalais.  En fait, c’est un peu le principe de la pyramide des besoins. Pour ceux qui ne connaissent pas, voilà en gros la pyramide… L’idée c’est que pour pouvoir se préoccuper d’un besoin d’un niveau supérieur, il faut d’abord satisfaire le niveau inférieur. Du coup, ici, comme la majorité peine à satisfaire le premier niveau, il est quasi impossible de se préoccuper des autres niveaux. Cela parait totalement futile et surtout inutile.

Du coup, les distractions se résument à ce qui est gratuit ou presque: la principale est la causerie… ensuite, on peut aussi jouer au foot, se coiffer, observer les habits des uns et des autres, danser, jouer un peu de musique… et surtout observer les autres (et bien évidemment les nassaras…)

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